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Message  Kasterian Jeu 14 Fév - 21:42

Les cités Nid d'Ai'Tesha

Géographie

Le territoire occupé par les nids est vaste et vallonné, parsemé de forêts compactes et hautes, ainsi que de rivières calmes et de petits lacs non navigables mais poissonneux.
Le climat est généralement tempéré hormis en hiver où la température chute brutalement, et où le pays se couvre d'un linceul blanc de poudreuse et de givre.

La capitale, le Nid-noeud d'Ai'Ishii, occupe la plus grande forêt du territoire, Ai'Ishii, située de part et d'autre du seul fleuve traversant le territoire, au nord ouest. Régulièrement, la ville s'étend, obligeant les habitants à planter toujours plus d'arbres et à construire de plus en plus de faubourgs dans les plaines environnantes, certains défavorisés vivant même dans des maisons terriers.

Habitat

Les citées nid sont construites dans les forêts ou proches de celles-ci, si bien que sur tout le territoire se sont égrenés des îlots de civilisation relativement indépendants les unes des autres. Il est aisé de voir qu'une forêt est habitée, puisqu'elle sera cernée de cultures et de champs d'élevage de bétail ou d'équidés.

La maison traditionnelle est faite de briques, de bois et de chaume. La pierre, rare en ces régions, est réservée à la base des habitations des familles de notables, et en délimite le territoire au sol. En effet, les seigneurs et les membres les plus fortunés battissent en hauteur, appuyant leurs édifices à étages sur les troncs d'arbres environnants et déployant les innombrables dépendances parmi les branches les plus épaisses, créant au fil des ans une véritable toile de passerelles de bois peint et de cordages soigneusement noués, source de nombreuses querelles d'intérêts.
Le nombre de pierres et de passerelles d'une maison familiale est donc révélateur de sa richesse et de son importance politique ou militaire.
Ce que l'on trouvera dans une maison Ai'Teshi dépend de sa charge et de son rang social. On part donc du plus grand dénuement dans les terriers des basses castes pour arriver à une débauche de voilages délicats et de boiseries rares sculptées incrustées d'or.

Population

Les Ai'Teshi sont généralement grands, à la musculature fine et sèche, et leurs notables des castes intermédiaires à hautes cultivent attentivement le teint pâle voir diaphane de leur peau.

L'apparence est aussi régulée par les limites entre castes: on remarque que les basses castes sont soumises à une indifférenciation entre hommes et femmes, puisque tous doivent porter pantalons et cheveux courts. Pour les autres castes, il y a un code de couleur particulier, à l'exception des castes dirigeantes, des Descendants et des Re'Shises, qui s'habillent et se coiffent comme bon leur semble. (L'exception restant toujours les cheveux courts, signe de déchéance temporaire ou non. Les criminels étant tout simplement rasés.)

Les tatouages arborés par chaque Ai'Teshi depuis l'age de cinq ans ont une signification bien précise: ils indiquent la caste, le métier et le mérite. Les Descendants quand à eux sont tatoués dès la naissance d'un signe distinctif au niveau du plexus pour représenter leur famille d'appartenance.

Organisation sociale

Ai'Tesha a une organisation sociale suivant un système de castes non immuable et dépendant donc fortement des manigances politiques et économiques de leurs acteurs, à quelques exceptions près :
* Les Imi'Sht constituent la caste la plus basse, les travailleurs de la terre et les employés de bas niveau, ils sont chargés de toutes les corvées et ne possèdent rien à part eux mêmes, louant donc leurs services aux plus offrants, de façon légale ou non. Certains auraient cependant réussit à s'élever grâce à cette méthode, mais ils se gardent bien de l'ébruiter.
* Les Re'Shises sont la seule caste à laquelle on accède sans sa famille, grâce à l'étude et à certaines prédispositions naturelles. Les Re'Shises sont toutes des femmes, rousses, et un certain nombre a acquis une grande influence. Certaines se sont spécialisé en médecine ou en politique, en alchimie... conseillères, confidentes, voyantes, sages femmes, sorcières et empoisonneuses, elles constituent une caste complexe, convoitée et cernée de mystères soigneusement entretenus.
* Les Descendants peuvent appartenir à toute classe influente ou fonction valorisée et sont au nombre de quinze familles. Jamais plus. Ils constituent le conseil dirigeant d'Ai'Tesha qui se réunit au minimum une fois par ans dans un lieu non déterminé à l'avance, les Descendants étant généralement paranoïaques. En effet, s'il est possible d'être né Descendant par lignage (le titre de Descendant étant héréditaire), il est aussi possible de l'obtenir par alliance ou par... un habile remplacement, cette pratique restant la plus risquée car fortement surveillée, et durement réprimée en cas d'échec, les Descendants survivants n'ayant bien sur pas envie que pareille chose leur arrive.

Sorcellerie et religion

La caste sans Nom est celle du clergé. Relativement réduite, ils sont les gardiens des traditions, veillent que les sanctuaires restent en bon état, et sont les responsables du culte du Dieu sans Nom. En effet, si les Ai'Teshi croient en l'utilité de toute chose, ils sont globalement athée ou peu s'en faut. Rares sont les rites ou cérémonie en l'honneur d'une divinité tutélaire omniprésente, omnipotente mais retirée du monde. Il existe, fait partit de tout mais observe sans jamais intervenir, ne jugeant l'individu qu'au moment de sa mort pour décider s'il doit se réincarner, se reposer ou subir un châtiment. Telle est la doctrine apparemment simpliste du culte, les habitants ne s'en émouvant généralement pas beaucoup, mis à part lorsqu'ils sentent l'heure de leur mort assez proche pour qu'ils aient envie de se faire bien voir par les prêtres.
A ce titre, les Ai'Teshi sont naturellement enclins à considérer avec tolérance les autres cultes et croyances rencontrés, et sont d'une conversion facile puisqu'ils y accordent une importance assez moindre. C'est une société sans fanatisme religieux.

Les Re'Shises sont, avec la caste des artistes, les gardiennes du savoir et des techniques, transmettant ou utilisant celui ci à leur convenance. Elles aiment généralement s'entourer d'une bonne dose de mysticisme, gardant jalousement leurs privilèges et sachant se rendre indispensables par l'aide apportée, leurs connaissances ou des moyens plus douteux. De ce fait, il est arrivé plus d'une fois qu'une Re'Shi soit également une Descendante par alliance ou adoption.
Lorsqu'une enfant rousse naît, elle est offerte avant ses cinq ans à l'ordre Re'Shi et sera formée par ses nouvelles soeurs dès le plus jeune age, les tatouages liés à son nouveau rang remplaçant ceux de sa famille et caste d'origine, bien qu'il puisse être complété en cas de mariage ou d'adoption une fois adulte. Si une Re'Shi met au monde un enfant qui ne soit pas une fille rousse, elle se choisira une mère-soeur à laquelle il sera confié, sans qu'il lui soit caché ses origines. Ces enfants, généralement favorisés, fortunés et instruits, sont destinés malgré cette séparation à un bel avenir, pour peu qu'ils s'en montrent dignes.

Histoire

Bien que très peu religieux, les Ai'Teshi ont un mythe fondateur qui a évolué au fil des ans et des modifications connues par la société des citées nid. Voilà donc cette histoire résumée et retranscrite par un barde Re'Mirt à l'attention des autres peuples:

« Au commencement, il y avait les vingt. Des âmes aventureuses et fortes qui découvrirent les terres bénies d'Ai'Tesha. Cependant, le sans Nom n'avait pas accordé ses dons à tous en part égale, et le pays était encore, en ces temps reculés, très rude. Aussi, une fois sur place, de violentes disputes survinrent sur la façon dont il faudrait s'y prendre pour dompter ce nouveau territoire. Certains décidèrent de rester sur les plaines, d'autres de se cacher sous terre et d'autres, enfin, de partir explorer les forêts.

Les gens des plaines étaient dirigés par deux seigneurs: Ai'Ethis et Ai'Nelth. Ils avaient bien sur une vision différente de ce qu'il convenait de faire mais, plusieurs mois durant, ils vécurent prospères de cultures, récoltes et pêche. Cependant, l'hiver venu, sans pierres et sans bois, sans rien pour arrêter ni la neige ni le vent, un grand nombre périrent, surpris par le froid. Ceux qui étaient de la famille d'Ai'Ethis avaient pensé à garder précieusement leurs chevaux, et ils purent donc rejoindre leurs frères à l'abri des arbres plus vite que le souffle des bourrasques, jurant aux seigneurs des forêts qu'ils seraient leurs débiteurs pourvus qu'ils puissent vivre près d'eux et jouir de leur chaleur.

Les gens des forêts étaient les plus nombreux, au départ, mais peu ont survécu aux premières semaines à cause de l'abondance de prédateurs féroces et de maladies étranges guettant dans les sous bois. Alors Ai'Imi, le plus preste des seigneurs leur dit: regardez moi et faites ainsi, dormez dans le berceau de ces branches et vous serez préservé. Certains virent là de saintes paroles et d'autres les élucubrations d'un jeune ignorant. Beaucoup, donc, refusèrent de l'écouter ou ne purent se hisser assez haut. Sur ceux là, un bon nombre se fit dévorer par les bêtes ou le mal.
Les survivants étaient forts et sages, et ils s'habituèrent peu à peu aux différentes afflictions de ce nouveau pays, s'organisant pour survivre, se nourrir et chasser, vivant dans des maisons ne touchant pas le sol et plaçant leurs objets précieux et leurs enfants en hauteur, afin que rien ne puisse les leur voler.

Un plus petit nombre avaient choisi une voie plus sombre: ils vivraient sous terre, dans des terriers et cavernes, barricadant l'entrée pour se protéger du froid et des terreurs nocturnes, survivant sans mal mais dans la misère, oublieux de plus en plus de leur condition humaine et les cheveux pleins de boue, de feuilles et de saletés.
Les autres familles en les voyant ainsi avilis en furent saisies d'horreur, hommes et femmes étant pareillement sales et voûtés. Ceux qui persistèrent dans cette ignoble alternative furent maintenus à l'écart, condamnés à vivre les cheveux courts, vêtu de tissus couleur terre et de peau de bêtes afin que nul ne les confonde. On les nomma alors Imi'Sht, ceux qui ont tourné le dos à Ai'Imi. Les déchus.

Mais ce fut Ai'Shire la rousse qui impressionna le plus hommes et femmes: elle qui toujours avait été discrète et raisonnable, avait commencé à manger les parties malades des cadavres de ses frères sans pour autant souffrir des mêmes maux. Elle semblait s'habituer plus vite à ce nouvel environnement et, grâce à son sang et quelques herbes, parvenait de plus en plus souvent à guérir les malades.
Intelligente, elle ne profita pas de son utilité pourtant vitale pour s'imposer et prendre le pouvoir, mais préféra s'unir à Ai'Imi et lui fit un fils et une fille, Ai'Elbeth et Ai'Thori, les premiers Descendants.

Mais tous ne voyaient pas d'un si bon oeil l'influence que prenaient un simple artisan et une vulgaire rebouteuse au sein de cette nouvelle communauté. Ai'Mreth et Ai'Soyeth, tous deux guerriers, trouvèrent de moins en moins de monstres à exterminer sur la terre ferme et, constatant que leur utilité s'estompait peu à peu et tendrait un jour à disparaître, décidèrent de prendre les choses en main à leur façon. Ils regroupèrent derrière eux des chasseurs, des combattants et quelques cavaliers, débutant ainsi les premières luttes de pouvoir entre les castes Ai'Teshi.

Cependant, Ai'Imi et son épouse étaient clairvoyants et les sombres manigances des félons furent repoussées par la vaillance de leurs compagnons au terme d'un affrontement qui dura quinze mois et quinze jours encore. Ai'Soyeth périt dans la bataille de la flèche d'une femme dont il avait tué l'enfant quelques jours plus tôt. Ai' Mreth quand à lui, vaincu, plus raisonnable, reconnu alors la grandeur des autres familles alliées à Ai'Imi. Il les supplia alors de le laisser revenir, lui et sa famille, et se rasa la tête en signe de pénitence pour ses pêchés et son manque de discernement. Ai'Mreth était le plus grand des guerriers et tous purent voir qu'il avait été berné, qu'il était à présent sincère dans son repentir, aussi les autres seigneurs furent clément et l'invitèrent avec eux à tenir conseil.
Aujourd'hui encore, une fois par an, les Descendants des quinze grandes familles se rassemblent autour des symboles d'Ai'Imi et d'Ai'Shire pour tenir conseil et diriger la nation bénie d'Ai'Tesha. »

Par la suite, le pays connu de nombreuses guerres civiles et autres coups d'état. Les meurtres et manigances politiques furent monnaie courante entre castes et même entre descendants, si bien que le conseil des quinze familles dut édicter des lois strictes et s'arranger pour les faire respecter, fédérant peu à peu les citées nid autour du Nid-noeud d'Ai'Ishii, la ville fondée par le légendaire Ai'Imi et demeurant aujourd'hui encore la capitale de la nation d'Ai'Tesha.

Liste des castes

*Les Imi'Sht: la plus basse caste, vivant généralement dans des terriers.
*Les Soy'Ethis: les éleveurs de chevaux, propriétaires de leurs terres, vivant dans les plaines non cultivées.
*Les Imi'Ethis: les artisans de première nécessité, de produits de luxes ou bien bâtisseurs, leurs maison dépend de leur richesse familiale.
*Les Re'Mirtes: les artistes. Itinérants en roulottes, sédentaires ou hébergés par une riche famille.
*Les Soy'Mirtes: la classe des guerriers, regroupés en familles, en dôme fortifié ou en caserne.
*Les sans Noms: clergé du Dieu sans Nom et gardiens des traditions, on en trouve un peu partout mais s'ils sont écoutés et respectés, ils sont généralement peu riches.
*Les Re'Shises: gardiennes des connaissances, guérisseuses. Elles sont itinérantes, vivant dans une famille, dans la maison de leur caste ou dans un habitat personnel érigé grâce aux dons reçus.
*Les Descendants: la classe dirigeante regroupant les quinze familles. Un Descendant peut aussi être Imi'Eth, Re'Shi, Re'Mirt ou Soi'Mirt. Leur nom est doté du préfixe Ai, réservé à la noblesse.

La symbolique Ai'Teshi

Les signes favorables
Les signes honorifiques
Les signes honteux
Les signes linguistiques

Loi

Loi générale
Loi des castes
Loi des citées
Peines encourues

Langue

L'écrit est un alphabet de pictogrammes ayant chacun plusieurs sens, en fonction du contexte.
(Alphabet à venir dans un futur à plus ou moins long terme)
Kasterian
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