Dans une taverne d'Ai'Ishii

Gormir rentre et s'assoie dans un coin sombre!

TAVERNIER, UNE BIÈRE ET QUE SA SAUTE!!!

Le seigneur de Ganondie reste la songeur, tout se bouscule dans sa tête, eh merde il fait quoi ce serveur!!! J'espère que les dieux m'accorderons la grâce de devenir seigneur de Tilervusia, mais quel auberge pourrie, ce serveur la pisse sa bière ou quoi?

TAVERNIER CETTE BIÈRE C'EST POUR DEMAIN ? APPORTE LA TOUT DE SUITE AVANT QUE JE M' ÉNERVE

Je ne me serais jamais comporter de la sorte en temps normal sauf que en ce moment ce n'est pas un temp normal, j'ai fait une prière au dieux pour devenir seigneur de Tilervusia, c'est encore un petit village mais il connais une explosion démographique et sera un jour une grande ville. Je suis de famille noble, mais de petite noblesse, après tout je suis déjà le chef du village et j'entraine quelques paysans au maniement des armes, mais il sont vraiment mauvais... bah je veux juste une bière. A enfin la voila pas trop tôt!

Garçon apporter moi en une autre le temps que vous reveniez j'aurais déjà fini!!

Le pire c'est que pour l'instant je suis seul!! Bah j'apprendrais vite a connaitre des personnes!!

CUL SEC

Un vieux marchand, aussi abimé que les habits qu'il porte est assis sur un banc craquant et croulant sous les soulards de bas étage.
Pourtant, ce vieux débris pour qui les affaires ne sont qu'une suite d'échecs plus ou moins cuisants n'a pas manqué de remarquer la femme qui venait de traverser la salle pour accéder à celle privée, sorte de paradis pour ce pauvre gueux.
Les pensées se bousculent dans sa tête. Lui qui n'a jamais plus à aucune femme, pourrait-il plaire à celle là? Probablement pas, mais l'idée lui vient, persistante. Lui qui n'a jamais osé... Non, il ne pourrait pas. Mais, lui chuchotent presque les deux verres d'alcool qui viennent d'intégrer son estomac, pourquoi pas? Qu'est que tu risques, mon vieux? Allez, fonce, passe cette porte, attrape la, et va faire ton affaire derrière la taverne, comme tous les autres.

C'est alors qu'il commence à se lever qu'apparait ce noble. Non, le pauvre vieux n'est pas du coin, mais il sait se méfier des nobles. Particulièrement de celui-là. Pourtant il sait qu'il ne sera pas remarqué, sa barbe dissimulant ses traits, ses vêtements crasseux étant trop communs. Il s'approche donc de la porte, gardée par deux hommes, qui ont l'air aussi commodes que des chiens Ganondes. Et Vølden sait que les chiens Ganondes ne sont pas des agneaux.

Et merde je vais encore me faire draguer par un de ces hommes a la sexualité douteuse!! C'est quoi cette auberge bon sang!
Fait comme si tu ne l'avais pas vue Gormir, et merde il s'approche de plus en plus, ahhaha j'en ai vue des tentouses mais alors lui il est bon.... il a des vêtement vraiment ridicule, c'est décider je fini ma bière et je me barre!!! J'espere qu'il y en a pas d'autre!
Bon reflechie a ce que tu vas lui dire apres tout c'est pas de sa faute si il est comme sa, c'est sur qu'en Ganondie c'est different mais je suis juste de passage dans un lieu dont je ne connait rien.
Surtout pas d'accident diplomatique!!

(Elryon parle: Tu n'as pas l'air d'ici. Etranger, par quelle audace viens tu perturber notre peuple. Ceux de ton espèce de sont pas les bienvenus en nos forêts.)

Et merde, il me veux quoi lui !

Je tiens pas a faire copain copain avec toi mon pote, j'en suis pas moi!! Et t'inquiète pas je vais me barrer de cette taverne, je graillais juste un peu et je buvais une binouse tranquille avant de continuer mon voyage. D'ailleurs qui est tu pour me parler de la sorte? Je me présente je suis Gromir seigneur de Tilervusia sa va impressionner ce manant hé hé et je ne veux du mal a personne, enfin presque enfin pas a toi et à tes "amis" aux étranges mœurs!!!

Continue à boire et se restaurer comme si de rien était

Alors que les deux hommes semblaient se lancer des piques, Bardo, c'était le nom de notre pauvre vieux essayait de passer la porte. Au début, les gardes faisaient attention à lui, et s'approcher à moins d'une longueur de jambe l'exposait dangereusement à recevoir un coup de pied bien placé. Mais lorsque les deux hommes devinrent plus insistants, la salle, qui attendait sa bagarre du soir semblait se tendre et fixer de plus en plus fixement l'étranger. Profitant du fait que les gardes étaient aussi curieux que la moyenne, surtout par un soir d'une monotonie tuante, Bardo passa d'abord la tête, puis le corps tout entier dans l'ouverture de la porte à demi-ouverte.

Ce qu'il découvrit dans cette salle était au dessus de ses espoirs. Un tas de gens habillés non pas des frusques habituelles mais de soie, brodée d'or, bien entendu, ou de tissus plus couteux encore. Elle trônait là, attirante, en train de siroter une boisson plus exotique que toutes celles qu'il avait pu boire dans sa misérable vie.
Le désir s'emparait de lui. Et pourtant, il n'aurait pas du manquer de remarquer les gardes entourant la belle, et qui auraient tôt fait de chasser ses ardeurs à grands coups de poings, ou pire.
Quoi qu'il en soit, il se rendit compte que sa tenue jurait, et il décida de se cacher non loin de la belle, derrière un rideau assez épais pour qu'on ne voit pas sa condition de gueux.
S'il avait de la chance, semblait-il penser, elle lui accorderait un regard.

Bahh ... ma bière??, tiens ils sont deux maintenant et merde je les attires comme les tentouses où quoi! L'autre type lui tend un truc?? tiend donc

(Elryon dit:Je crois que tu n'as pas bien compris qui je suis, espèce de vermine galeuse. L'autre type tend une épée a Elryonn Les chiens de ton espèce mangent leur pitance à quatre pattes sur le sol.

Mouais, répond t'il tout en mâchant il est jolie ton canif c'est ton papa qui te la donner pour essayer de faire de toi un homme?

Gromir écarte un peu sa cape et pose discrètement sa main sur le pommeau de sa lourde épée d'acier

Et merde il manquerais plus qu'il pleuve! Bon est bien si on est là!

Bormir sort promptement sa lame et dévie d'un coup sec et précis la frêle lame du sbire. Et viens placé sa longue lame sur l'entrejambe d'Elryon!

Bon ma poule, finalement on est intime maintenant, et on a un problème la! Voila ce que je te propose on pourrait s'étriper dans cette taverne puante et nous perdrions surement la vie ou en tout cas toi tes bijoux de famille, ce qui est pire que de perdre la vie a mon avis! Et qui plus est sans tes maigre attributs fini les saucissonnades avec tes amis en vert!
Voila je ce que te propose je sort de la taverne et je me tire, après tout j'ai aucune raison de rester tu a renversé mon repas! Et toi en plus de rester vivant, tu ne perd pas tes organes et ton papa n'aura pas a te donner un nom de fille! En même temps tu en a surement un avec tes poules?
Bon je peu y aller ou on s'étripe?

Bormir appuie un peu son épée plus son épée sur les partie d'Elryon.

Il apprend vite le coquin. héhéhé des pucelles, bon il a rien compris a mon spitch précédent mais j'ai eu ce que je voulais me barrer de ce trou a rat!!!

Proposition accepter, mais j'aimerais bien que l'on me dédommage pour le repas que tu as gâché! Au fait pour les pucelles ne t'inquiète pas ce n'est pas mes affaires ta sexualité. Pas la peine de te justifié! Bon sur ceux content de vous avoir connus

L'aubergiste s'empresse de redonner les 5 retrahs pour le repas gâché et Gormir rengaine son épée en se dirigeant vers la sortie

Bon sang les deux folles me matent encore, il doivent être déçus! Bon direction la Ganondie.

Gormir sort de la taverne

Bon au moins il ne pleut pas

Voilà que la garde s'approchait, suivant l'odeur comme on suit une trace de boue dans un monde de propreté. Il faut dire que l'odeur du pauvre Bardo ne passait pas inaperçue dans un lieu pareil.
A part quand il finissait dans une rivière, tabassé par des villageois outrés de son comportement de soulard, à part quand il restait sous la pluie pendant plusieurs heures, son corps ne voyait pas réellement d'eau. La crasse semblait même faire partie intégrante de son corps, immiscée dans les plis de la peau. Et naturellement, dégageant une odeur forte qu'il ne sentait plus depuis longtemps.

Malheureusement pour lui, les autres la sentaient, et se demandaient d'où venait ce relent de pauvreté. Se terrant un peu plus derrière le rideau, il s'approchait en même temps de la jeune et désirable femme, qu'il pouvait maintenant toucher s'il n'y avait pas eu le rideau protecteur. Cette présence ravivait en lui une sensation depuis longtemps oubliée, et qui de fait, n'était pas désagréable. Sa situation devenait néanmoins précaire, la garde se rapprochant.

"Nos irrespectueux voisins ? Vous voulez parler de ces pouilleux Ganondes ?"

Enilia venait à son tour d'entrer dans l'arrière-salle, après avoir traversé la salle principale de l'auberge et croisé au dehors un individu au regard vide qui jurait en Ganonde. Elle se dirigea vers Sylvia et s'installa en face d'elle, non sans avoir salué Elryon d'un signe de tête.

"De ce que j'ai cru comprendre, Elryon, vous venez de chasser le pouilleux qui traine au dehors de cette respectable auberge ? Nul ne peut vous en blâmer. Mais je doute que les Ganondes préparent un assaut contre nous... Ils ont d'abord à régler leurs problèmes avec la Confédération de Falde, et notre alliance avec les Haut-Tajiks ne mettrait la Ganondie qu'en grand péril si ses barbares habitants décidaient de s'en prendre à nous... Mais..."

Elle huma les vapeurs qui planaient dans la pièce et fit la moue.

"Il y a une drôle d'odeur par ici... On dirait une forte odeur de sueur humaine et de divers fluides, mais... N'avez vous pas imaginé qu'on avait peut-être empoisonné votre encens ?"

"Et bien, chère sœur, non, je n'ai pas d'exigence particulière... Je voulais juste m'assurer que l'odeur du lieu ne venait d'un choix personnel des nobles ici présents, une nouvelle mode, qui sait ?"

La rousse sembla perdue un moment dans ses pensées puis revint à elle et fixa Sylvia.

"Dites-moi, ma sœur, comment se portent nos relations avec le Haut-Tajo ? Et... Vos relations, particulièrement, avec un Haut-Tajik ? Voilà qui pourrait peut-être me divertir..."

Avec un sourire carnassier, Enilia se servit un thé et commença à le siroter en fixant la Prime Descendante.

Malheureusement pour le Descendant, l'homme ne partait pas... Il semblait même enclin à rester, puisque les présentations avaient été faites, une sorte de "La Princesse, un vieux marchand puant, un vieux marchant puant, la Princesse". En tout cas, il s'était agenouillé, et si on voulait le sortir de là, il faudrait le trainer.

-Messire, c'est qu'j'aurais bien aimé resté parmi les miens, si y'avait eu que'ques jolies filles comme la Dame, là. Pointe son doigt crasseux sur la Prime descendante. Mais là, c'était trop pour que j'puisse rester dans mon coin sans rien faire. Eh, c'est qu'vous êtes une belle plante comme on dit par chez nous, hein? Rit, grassement, bien entendu. Et se calme quand il voit les regards froids
Vous avez p't'et' bien besoin d'un cocher, ou d'un valet? Vous savez, j'suis un marchant qu'est très r'connu dans le monde, eh ouais. J'peux vous apprendre la vie, vous raconter une histoire exotique, pas vrai?

Non décidément, il ne sait pas comment faire pour aborder cette noble, qui semble le considérer, à raison, comme une misérable tâche.

Ces sentiments il les noie dans l'alcool, ils l'entrainent dans leur noyade, il se laisse couler, pour le plaisir de l'oubli. Regardez ce soiffard échoué là entre les pintes, la marée du désespoir à emportée avec elle sa fierté et son ambition.
Il se lève, du moins comme se lèverait un homme qui a bu sans soif, pour le plaisir de l'oubli. Un verre en entrainant un autre, ce soir il est ivre, comme bien d'autres nuits, l'homme végète, l'homme boit, l'homme écume les bordels, l'ambition s'en est allé. Demain elle reviendra peut être...
Il se lève donc, le pas ivre le fait s'écraser au sol, il grogne. Au fond, on rit.
Ainsi la boisson furent la raison suffisante d'Henrik d'Aldeïde frère d'un seigneur de Ganondie de même du nom, qui vautré comme une barrique pleine de vinasse, tentait tant bien que mal de retrouver l'appui de ces jambes.
C'est donc après avoir juré au nom de Volden qu'Henrik que l'ancien capitaine d'Aldeïde peut se dresser de toute sa taille. Il se sentait bel homme pas seulement du fait de sa mâchoire ferme, son nez droit, sa barbe naissante et ses yeux bleu pâle -qui lui conférait un regard bleu de glace-, non, l'alcool y jouait le premier rôle.
Il titube un peu, fier et déclamant d'un verbiage se voulant racoleur et séduisant que tout allait bien, mais l'ivresse étant là...Puis s'adressa au marchand.

-L'homme a vue du pays, l'homme connait des histoires exotiques, l'homme sait faire le valet? L'homme peut divertir Aldeïde?