Accueil
Rechercher
Dernières images
S'enregistrer
ConnexionUne guerre sans vainqueur...
4 participants
Page 1 sur 1
Une guerre sans vainqueur...
Galleon (Kriim) Dim 2 Mar - 10:53
Ses dernières saisons, les rivières ont été abreuvés par le le sang que ce soit d'Argonnes, de Tajiks, ou d'Ai'Tesh.
Les barbares aussi désorganisés soient-ils ont semés dans le sud le chaos le plus total, c'est d'ailleurs probablement cette désorganisation qui leurs a permis de commettre de tel pillage et massacre. Ils ont fait de nombreuses victimes et détruit de nombreuses vies, mais ont également attiré le courroux des territoires du Sud.
Les territoires du Sud n'ont pas trouvé d'énorme résistance en Argonne, en effet, ils ont tout pillé, détruit et brûlé, mais ce n'était a leurs grands regret que de simple camp nomade pour la plupart.
Ce sont ces même camp nomade qui accompagné du froid n'ont pas permis aux ennemis du Sud de repartir tous... vivant.
Le calme est enfin revenu de part et d'autre du continent, les armées épuisés et très largement affaiblis d'un coté comme de l'autre, aucun vainqueur n'a su s'imposer lors de ces batailles. Mais jusqu'à quand?
HRP: J'invite bien surs nos collègues de bagarres a donné leurs visions des faits ici même pour clore l'histoire de cette guerre... en attendant la prochaine
Les barbares aussi désorganisés soient-ils ont semés dans le sud le chaos le plus total, c'est d'ailleurs probablement cette désorganisation qui leurs a permis de commettre de tel pillage et massacre. Ils ont fait de nombreuses victimes et détruit de nombreuses vies, mais ont également attiré le courroux des territoires du Sud.
Les territoires du Sud n'ont pas trouvé d'énorme résistance en Argonne, en effet, ils ont tout pillé, détruit et brûlé, mais ce n'était a leurs grands regret que de simple camp nomade pour la plupart.
Ce sont ces même camp nomade qui accompagné du froid n'ont pas permis aux ennemis du Sud de repartir tous... vivant.
Le calme est enfin revenu de part et d'autre du continent, les armées épuisés et très largement affaiblis d'un coté comme de l'autre, aucun vainqueur n'a su s'imposer lors de ces batailles. Mais jusqu'à quand?
HRP: J'invite bien surs nos collègues de bagarres a donné leurs visions des faits ici même pour clore l'histoire de cette guerre... en attendant la prochaine
Galleon (Kriim)- Nombre de messages : 48
Age : 36
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Une guerre sans vainqueur...
Ardle Bannen Lun 3 Mar - 13:18
Les arbres recouvraient les plaines vallonnées et les quelques reliefs rocheux au loin comme la neige l'aurait fait dans les plaines du grand Nord.
L'on voyait régulièrement l'herbe changer de couleur, tantôt brune, tantôt verte, mais elle restait toujours grasse et tendre sous le sabot et ce n'était pas pour déplaire aux montures. Le ciel, quant à lui, était celui des étés bienveillants ; d'un bleu azur, quelques nuages blancs pour ajouter à la magnificence du spectacle et enfin des parfums de printemps, d'été et d'automne que nous ne connaissions pas à cette époque.
Ce paradis était celui des âmes du Sud et les esprits nous avaient mis en garde contre l'enivrement de la vie dans cet douceur et l'opulence de tous les jours.
Un guerrier Grävling cueillait des herbes pour les mâcher méticuleusement et en replanter celles qu'il ne souhaitait garder pour plus tard, un autre faisait part à son groupe qu'il s'était essuyé le postérieur avec des feuilles grasses, presque un sacrilège dans nos steppes plates et vides. La troupe semblait ramasser les choses les plus simples de la vie dans le Sud et l'on ne comptait plus les nombreux branchages et autres bienfaits de la nature sur les montures ; futurs outils ou ornements pour occuper et passer l'hiver.
Un cavalier sortit du bois, un spectacle qui ne semblait pas commun dans le Nord au regard des guerriers d'Isig impressionnés par le couvert dangereux et rassurant de ces forêts denses, très différentes de celles qu'ils avaient pu traverser en Argonne, forêts clairsemées sous la couverture forestière.
Il se dirigea immédiatement vers le haut de la colline d'herbes hautes qui surplombait de peu la forêt et permettait une vue imprenable du paysage alentour.
Enfin il inclina la tête, arrivé au niveau des chefs de clans et renseigna ceux-ci sur la fumée s'échappant d'une clairière à une demi-journée de marche à l'Ouest. Posant son épée sur son épaule, il écouta la réponse du chef des clans Grävlings et d'Isig.
Ayk Bannen pointa lson marteau vers le Nord puis ensuite vers l'Ouest en un mouvement circulaire et hocha la tête à l'une des questions du cavalier qui rejoignit aussitôt au galop le bois passant devant les cavaliers Bannens.
Les âmes du Sud ne méritaient pas ce paysage, elles ne semblaient pas en prendre soin... Les derniers villages qu'ils avaient traverser étaient crasseux, les hommes se pavanaient dans les rues en suppliant pour quelques piécettes ou morceaux de pain. Ils n'avaient aucun savoir vivre et souillaient la terre de leurs excréments juste à côté de leurs propres demeures. Comment pouvait on vivre aussi salement dans cet havre de douceur...
Qu'importe, Argonne n'avait fait qu'une bouchée de la résistance ennemie et le cri d'Argonne ainsi que la charge des milliers de cavaliers dans leurs plaines semblait avoir marquée bien plus que les simples d'esprits.
L'on devenait tendre dans le Sud, l'on devenait faible et loquace.
Les esprits et les anciens nous montraient la voie et les chefs de clans en assuraient la pérennité.
Les troupes de l'Unificateur n'étaient pas encore arrivées... Immobilisées dans les passes enneigées du Sud d'Argonne, le gros des troupes d'Argonne n'arriveraient pas à temps.
Les parapets et tertres de Gaize étaient les plus impressionnants du Grand Nord. Les petits reliefs naturels formant des îlots défensifs tout autour de la capitale d'Argonne étaient recouverts d'arbustes piquants et de pics de fortune. Alors que l'on pouvait apprécier l'éclat blanc du manteau neigeux des steppes, la fumée de Gaize contrastait avec le blanc maculé de noir ; des milliers de troupes s'alignant face à face.
Les premiers Ai'Teshi avançaient, sûrement épuisés par les longues marches et apparemment mal organisés dans ces étendues vides d'abris naturels.
D'énormes cornes agressèrent le silence en une longue plainte grave et intimidante, suivies par de lentes percussions provenant d'immenses tambours de peaux, annonçant la charge des clans Grävlings.
La plaine fut inonder de cavaliers et de guerriers chargeant l'épée au clair, martelant le sol, soulevant d'épaisses couches de neige sur leur passage. Ainsi le choc fut brutal et les Ai'Teshi furent brisés.
Après quelques semaines, une deuxième charge anéantit l'ennemi lors de la deuxième bataille de Gaize, Ayk Bannen montrant l'exemple en chargeant à la tête de ses propres cavaliers, le millier de montures lançaient dans une course effrénée à travers les longues étendues blanches d'Argonne.
C'est lors de la troisième bataille que les clans Grävlings furent repoussés par le nombre. Attendant au dernier moment pour charger, les troupes avaient dévalé les tertres et avaient suivi la charge du chef Ayk Bannen, son marteau broyant l'ennemi sur son passage. Fort est de constater qu'Argonne ne pouvait gagner cette bataille ; l'effort de contournement des lignes les plus aguerries pour frapper les flancs et rejoindre le centre avec le gros des troupes avait été inefficace du fait du massacre, sous la masse, de l'infanterie.
La cavalerie chuta, Ayk Bannen suivit.
Gaize tout comme Isig peu après furent pillées et de nombreuses familles réduites en esclaves. L'on disait Ayk Bannen en vie, mais non sans la perte de son bras gauche et la défaite sur les épaules...
L'on voyait régulièrement l'herbe changer de couleur, tantôt brune, tantôt verte, mais elle restait toujours grasse et tendre sous le sabot et ce n'était pas pour déplaire aux montures. Le ciel, quant à lui, était celui des étés bienveillants ; d'un bleu azur, quelques nuages blancs pour ajouter à la magnificence du spectacle et enfin des parfums de printemps, d'été et d'automne que nous ne connaissions pas à cette époque.
Ce paradis était celui des âmes du Sud et les esprits nous avaient mis en garde contre l'enivrement de la vie dans cet douceur et l'opulence de tous les jours.
Un guerrier Grävling cueillait des herbes pour les mâcher méticuleusement et en replanter celles qu'il ne souhaitait garder pour plus tard, un autre faisait part à son groupe qu'il s'était essuyé le postérieur avec des feuilles grasses, presque un sacrilège dans nos steppes plates et vides. La troupe semblait ramasser les choses les plus simples de la vie dans le Sud et l'on ne comptait plus les nombreux branchages et autres bienfaits de la nature sur les montures ; futurs outils ou ornements pour occuper et passer l'hiver.
Un cavalier sortit du bois, un spectacle qui ne semblait pas commun dans le Nord au regard des guerriers d'Isig impressionnés par le couvert dangereux et rassurant de ces forêts denses, très différentes de celles qu'ils avaient pu traverser en Argonne, forêts clairsemées sous la couverture forestière.
Il se dirigea immédiatement vers le haut de la colline d'herbes hautes qui surplombait de peu la forêt et permettait une vue imprenable du paysage alentour.
Enfin il inclina la tête, arrivé au niveau des chefs de clans et renseigna ceux-ci sur la fumée s'échappant d'une clairière à une demi-journée de marche à l'Ouest. Posant son épée sur son épaule, il écouta la réponse du chef des clans Grävlings et d'Isig.
Ayk Bannen pointa lson marteau vers le Nord puis ensuite vers l'Ouest en un mouvement circulaire et hocha la tête à l'une des questions du cavalier qui rejoignit aussitôt au galop le bois passant devant les cavaliers Bannens.
Les âmes du Sud ne méritaient pas ce paysage, elles ne semblaient pas en prendre soin... Les derniers villages qu'ils avaient traverser étaient crasseux, les hommes se pavanaient dans les rues en suppliant pour quelques piécettes ou morceaux de pain. Ils n'avaient aucun savoir vivre et souillaient la terre de leurs excréments juste à côté de leurs propres demeures. Comment pouvait on vivre aussi salement dans cet havre de douceur...
Qu'importe, Argonne n'avait fait qu'une bouchée de la résistance ennemie et le cri d'Argonne ainsi que la charge des milliers de cavaliers dans leurs plaines semblait avoir marquée bien plus que les simples d'esprits.
L'on devenait tendre dans le Sud, l'on devenait faible et loquace.
Les esprits et les anciens nous montraient la voie et les chefs de clans en assuraient la pérennité.
~~~~
Les troupes de l'Unificateur n'étaient pas encore arrivées... Immobilisées dans les passes enneigées du Sud d'Argonne, le gros des troupes d'Argonne n'arriveraient pas à temps.
Les parapets et tertres de Gaize étaient les plus impressionnants du Grand Nord. Les petits reliefs naturels formant des îlots défensifs tout autour de la capitale d'Argonne étaient recouverts d'arbustes piquants et de pics de fortune. Alors que l'on pouvait apprécier l'éclat blanc du manteau neigeux des steppes, la fumée de Gaize contrastait avec le blanc maculé de noir ; des milliers de troupes s'alignant face à face.
Les premiers Ai'Teshi avançaient, sûrement épuisés par les longues marches et apparemment mal organisés dans ces étendues vides d'abris naturels.
D'énormes cornes agressèrent le silence en une longue plainte grave et intimidante, suivies par de lentes percussions provenant d'immenses tambours de peaux, annonçant la charge des clans Grävlings.
La plaine fut inonder de cavaliers et de guerriers chargeant l'épée au clair, martelant le sol, soulevant d'épaisses couches de neige sur leur passage. Ainsi le choc fut brutal et les Ai'Teshi furent brisés.
Après quelques semaines, une deuxième charge anéantit l'ennemi lors de la deuxième bataille de Gaize, Ayk Bannen montrant l'exemple en chargeant à la tête de ses propres cavaliers, le millier de montures lançaient dans une course effrénée à travers les longues étendues blanches d'Argonne.
C'est lors de la troisième bataille que les clans Grävlings furent repoussés par le nombre. Attendant au dernier moment pour charger, les troupes avaient dévalé les tertres et avaient suivi la charge du chef Ayk Bannen, son marteau broyant l'ennemi sur son passage. Fort est de constater qu'Argonne ne pouvait gagner cette bataille ; l'effort de contournement des lignes les plus aguerries pour frapper les flancs et rejoindre le centre avec le gros des troupes avait été inefficace du fait du massacre, sous la masse, de l'infanterie.
La cavalerie chuta, Ayk Bannen suivit.
Gaize tout comme Isig peu après furent pillées et de nombreuses familles réduites en esclaves. L'on disait Ayk Bannen en vie, mais non sans la perte de son bras gauche et la défaite sur les épaules...
Ardle Bannen- Nombre de messages : 35
Date d'inscription : 16/02/2008
Re: Une guerre sans vainqueur...
Ardle Bannen Mer 5 Mar - 13:15
Une Guerre avec Vainqueur
Alors que les chefs du clan Grävling avaient rejoint Gaize afin de discuter des derniers évènements, de la défaite et du déshonneur qui ressortaient du conflit, les villages et communautés décidaient de rebâtir ce qui avait été détruit. Le bois venait à manquer pour certains et il fallut compter sur les jeunes hommes pour s'activer dans les forêts sèches du Grand Nord. Ces derniers n'étaient que des enfants ayant grandi plus rapidement pour combler le manque de mains fortes suite à la défaite de Gaize et aux pillages et rafles à Isig.
Enfin les demeures reprenaient place dans les cendres.
Les femmes allaient chercher le lait de jument et de yacks le matin alors que les hommes s'alignaient au centre des villages et répétaient les mouvements traditionnels torses nus, cheveux attachés, épées au poing. Les plus aguerris montaient les premiers destriers de la nouvelle génération n'ayant pas servi à nourrir les bouches des enfants et chargeaient dans les plaines blanches en hurlant les cris de leurs familles, éventrant les ennemis fictifs, reformant les rangs et rechargeant aussi rapidement qu'ils avaient traversé la plaine la première fois.
Les jeunes hommes suivaient les conseils des vieillards et la vie reprenait, la haine emplissant les coeurs, la volonté de redorer le blason qui était le leur afin de gagner la faveur des esprits atteignait un paroxysme.
La plainte de la corne annonça une catastrophe sans nom...
Les jeunes guerriers sortaient de leurs tentes, les femmes les habillant et leur faisant boire du lait et de l'eau afin d'effacer l'acidité du stress emplissant les gorge ainsi que l'amertume des bouches, l'on embrassait, mais l'on ne pleurait jamais.
Les jeunes enfants, hommes s'alignèrent pour rejoindre l'appel du clan. Ils étaient pas plus nombreux qu'un troupeau de rennes, soit 800 à 1000 guerriers prêts à se battre et malgré le nombre ils étaient fiers d'arborer leurs couleurs et leurs armes, tels les fougues du prestige de porter une lame pour défendre ce qui était leur.
Les armées se faisaient face. Argonne était faible par rapport au nombre du Haut Tajo. Les jeunes hommes grelottaient, tremblaient de peur, les dents s'entrechoquaient, les premiers instants de leur première bataille ne semblaient pas aussi beaux que dans les contes et les enseignements des anciens.
Toutefois tous fixaient l'armée adverse au loin, crispés certes, mais résignés.
C'est lorsque le fils Bannen traversa le champ de bataille, visage peint de rouge, brandissant son épée, hurlant le nom d'Isig que les coeurs s'emballèrent et la peur s'estompa sous l'adrénaline montante.
Quelques anciens parlent d'une charge héroïque, d'une bataille fabuleuse et de la mort du fils d'Ayk Bannen alors qu'il en avait déjà mis à terre une bonne vingtaine...
... mais la réalité prit le dessus lorsque Isig fut mis à sac et que le massacre écrasa les clans Grävlings, femmes et enfants, anciens et... jeunes hommes.
La cavalerie se posta autour du fils Bannen ; 10 montures, 10 cavaliers.
La cavalerie ennemie quant à elle chargea forte d'un demi troupeau de rennes, 650 destriers, suivie de près par une masse d'épéistes des contrées du Sud.
Les jeunes hommes, armés de lames de fortunes et d'épées firent face. Les lances fauchèrent littéralement les premières lignes, les jeunes hommes horrifiaient de voir ces armes les toucher sans pouvoir ne serait ce un instant croiser le regard ou l'haleine de son assaillant. Les Argonniens tombaient de toutes parts, certains fuyaient, terrifiés, puis se regroupaient pour charger l'ennemi, l'honneur, la gloire, la combattivité et la fierté restant des valeurs ancrées dans leur sang.
L'ennemi subissait des contre-coups moindres... Ainsi les Argonniens se rassemblèrent pour faire face à l'ennemi qui semblait confiant de l'issue de la bataille, à raison.
Le fils Bannen n'était entouré que de trois cavaliers du Nord et s'était joint au gros des troupes, le visage ensanglanté, le regard hagard, mais la voix encore portante.
Les seuls survivants désignent ce dernier sursaut comme la Charge des Jeunes Hommes, le résultat étant connu de tous comme étant la chute de la dernière défense des clans de carcajous.
Au retour d'Ayk Bannen le Mutilé, Isig n'était qu'une terre ensanglantée et déserte de vie.
Alors que les chefs du clan Grävling avaient rejoint Gaize afin de discuter des derniers évènements, de la défaite et du déshonneur qui ressortaient du conflit, les villages et communautés décidaient de rebâtir ce qui avait été détruit. Le bois venait à manquer pour certains et il fallut compter sur les jeunes hommes pour s'activer dans les forêts sèches du Grand Nord. Ces derniers n'étaient que des enfants ayant grandi plus rapidement pour combler le manque de mains fortes suite à la défaite de Gaize et aux pillages et rafles à Isig.
Enfin les demeures reprenaient place dans les cendres.
Les femmes allaient chercher le lait de jument et de yacks le matin alors que les hommes s'alignaient au centre des villages et répétaient les mouvements traditionnels torses nus, cheveux attachés, épées au poing. Les plus aguerris montaient les premiers destriers de la nouvelle génération n'ayant pas servi à nourrir les bouches des enfants et chargeaient dans les plaines blanches en hurlant les cris de leurs familles, éventrant les ennemis fictifs, reformant les rangs et rechargeant aussi rapidement qu'ils avaient traversé la plaine la première fois.
Les jeunes hommes suivaient les conseils des vieillards et la vie reprenait, la haine emplissant les coeurs, la volonté de redorer le blason qui était le leur afin de gagner la faveur des esprits atteignait un paroxysme.
La plainte de la corne annonça une catastrophe sans nom...
Les jeunes guerriers sortaient de leurs tentes, les femmes les habillant et leur faisant boire du lait et de l'eau afin d'effacer l'acidité du stress emplissant les gorge ainsi que l'amertume des bouches, l'on embrassait, mais l'on ne pleurait jamais.
Les jeunes enfants, hommes s'alignèrent pour rejoindre l'appel du clan. Ils étaient pas plus nombreux qu'un troupeau de rennes, soit 800 à 1000 guerriers prêts à se battre et malgré le nombre ils étaient fiers d'arborer leurs couleurs et leurs armes, tels les fougues du prestige de porter une lame pour défendre ce qui était leur.
~~~~
Les armées se faisaient face. Argonne était faible par rapport au nombre du Haut Tajo. Les jeunes hommes grelottaient, tremblaient de peur, les dents s'entrechoquaient, les premiers instants de leur première bataille ne semblaient pas aussi beaux que dans les contes et les enseignements des anciens.
Toutefois tous fixaient l'armée adverse au loin, crispés certes, mais résignés.
C'est lorsque le fils Bannen traversa le champ de bataille, visage peint de rouge, brandissant son épée, hurlant le nom d'Isig que les coeurs s'emballèrent et la peur s'estompa sous l'adrénaline montante.
Quelques anciens parlent d'une charge héroïque, d'une bataille fabuleuse et de la mort du fils d'Ayk Bannen alors qu'il en avait déjà mis à terre une bonne vingtaine...
... mais la réalité prit le dessus lorsque Isig fut mis à sac et que le massacre écrasa les clans Grävlings, femmes et enfants, anciens et... jeunes hommes.
La cavalerie se posta autour du fils Bannen ; 10 montures, 10 cavaliers.
La cavalerie ennemie quant à elle chargea forte d'un demi troupeau de rennes, 650 destriers, suivie de près par une masse d'épéistes des contrées du Sud.
Les jeunes hommes, armés de lames de fortunes et d'épées firent face. Les lances fauchèrent littéralement les premières lignes, les jeunes hommes horrifiaient de voir ces armes les toucher sans pouvoir ne serait ce un instant croiser le regard ou l'haleine de son assaillant. Les Argonniens tombaient de toutes parts, certains fuyaient, terrifiés, puis se regroupaient pour charger l'ennemi, l'honneur, la gloire, la combattivité et la fierté restant des valeurs ancrées dans leur sang.
L'ennemi subissait des contre-coups moindres... Ainsi les Argonniens se rassemblèrent pour faire face à l'ennemi qui semblait confiant de l'issue de la bataille, à raison.
Le fils Bannen n'était entouré que de trois cavaliers du Nord et s'était joint au gros des troupes, le visage ensanglanté, le regard hagard, mais la voix encore portante.
Les seuls survivants désignent ce dernier sursaut comme la Charge des Jeunes Hommes, le résultat étant connu de tous comme étant la chute de la dernière défense des clans de carcajous.
Au retour d'Ayk Bannen le Mutilé, Isig n'était qu'une terre ensanglantée et déserte de vie.
Ardle Bannen- Nombre de messages : 35
Date d'inscription : 16/02/2008
Re: Une guerre sans vainqueur...
Jehedo Mer 5 Mar - 17:26
La Guerre était un temps difficile mais que peut un peuple affamé et déja blessé contre plusieurs hordes ivres de colères , entraînée depuis la naissance à la guerre et nourrie par une foi aveugle ?
La Foi , tel était l'un des motifs de cette "Guerre" . La simple entrée d'étranger dans les terres saintes avaient mis les Tajiks hors d'eux . Le pillage avait profané la Terre nourrie par le fleuve . Et la sentence , prononcée par la "Voix Des Dieux" , terrifiante .
Après un premier pillage de la capitale par les armées du Ko qui s'étaient contentés au début de libérer les captifs , esclaves tajiks ayant été capturé par argonne lors de la premiere intrusion ... il y eut plusieurs mois de flottement .
Les Tajiks ne parlaient pas la même langue que les Argonnais et étaient trop éloignés l'un de l'autre . Aucune missive , aucune demande d'armistice . Le Ko se méfiait de cet ennemi qui ne réagissait pas en apparence . Il avait vu une insulte sans nom à son peuple et à son Dieu . Mais c'est par orgueil et terrible colère , fatale colère , qu'il répeta ce qu'avait suggéré l'un de ses conseillers .
"Mettre fin à Argonne"
Lui qui aimait l'ordre et qui était souvent sain d'esprit , lui qui était d'habitude si clairvoyant et restant clair ... était bouillonnant . IL avait vu rouge . Et foi , colère et honte ne faisaient pas bon ménage . Honte de ne pas avoir fini la guerre en une battaille , honte de ne pas avoir vu les argonnais arriver au Haut-Tajo .
Et c'est ainsi que ses troupes se mirent à attaquer tous les campements du territoire , forçant parfois des rescapés à se battre contre leurs propres frères . Ceux qui ne pouvaient pas se battre étaient utilisé comme boucliers humains et rabattu sur l'armée ennemie pour les gêner dans leur maneuvre .
Au bout de 12 jours , le territoire entier était en Cendre et le Ko se dressait sur la butte , regardant le résultat de sa colère . Tajo serait fier de lui ... mais qu'en penserait sa femme .
Douterait-il ? Il demanda à son armée de patrouiller la région et avec sa garde rapprochée alla en Ai'tesha pour rencontrer sa douce .
Cadavres , puanteur et mort ... Tel était le cadeau du sinistre vainqueur
La Foi , tel était l'un des motifs de cette "Guerre" . La simple entrée d'étranger dans les terres saintes avaient mis les Tajiks hors d'eux . Le pillage avait profané la Terre nourrie par le fleuve . Et la sentence , prononcée par la "Voix Des Dieux" , terrifiante .
Après un premier pillage de la capitale par les armées du Ko qui s'étaient contentés au début de libérer les captifs , esclaves tajiks ayant été capturé par argonne lors de la premiere intrusion ... il y eut plusieurs mois de flottement .
Les Tajiks ne parlaient pas la même langue que les Argonnais et étaient trop éloignés l'un de l'autre . Aucune missive , aucune demande d'armistice . Le Ko se méfiait de cet ennemi qui ne réagissait pas en apparence . Il avait vu une insulte sans nom à son peuple et à son Dieu . Mais c'est par orgueil et terrible colère , fatale colère , qu'il répeta ce qu'avait suggéré l'un de ses conseillers .
"Mettre fin à Argonne"
Lui qui aimait l'ordre et qui était souvent sain d'esprit , lui qui était d'habitude si clairvoyant et restant clair ... était bouillonnant . IL avait vu rouge . Et foi , colère et honte ne faisaient pas bon ménage . Honte de ne pas avoir fini la guerre en une battaille , honte de ne pas avoir vu les argonnais arriver au Haut-Tajo .
Et c'est ainsi que ses troupes se mirent à attaquer tous les campements du territoire , forçant parfois des rescapés à se battre contre leurs propres frères . Ceux qui ne pouvaient pas se battre étaient utilisé comme boucliers humains et rabattu sur l'armée ennemie pour les gêner dans leur maneuvre .
Au bout de 12 jours , le territoire entier était en Cendre et le Ko se dressait sur la butte , regardant le résultat de sa colère . Tajo serait fier de lui ... mais qu'en penserait sa femme .
Douterait-il ? Il demanda à son armée de patrouiller la région et avec sa garde rapprochée alla en Ai'tesha pour rencontrer sa douce .
Cadavres , puanteur et mort ... Tel était le cadeau du sinistre vainqueur
Jehedo- Nombre de messages : 64
Territoire : Haut-Tajo
Cité : Shaggar'n
Date d'inscription : 10/02/2008
Re: Une guerre sans vainqueur...
Ardle Bannen Jeu 13 Mar - 21:04
Les Argonniens marchaient sur le champ de bataille, forêt aux milliers d'arbres centenaires, sans sourciller. Tous savaient que les esprits les avaient guidé, que la mort et la trahison transpirait de ces arbres, de ses habitants...
Ainsi, les flèches pleuvaient de toute part, les armes s'entrechoquaient et les masses humaines se déchaînaient dans d'abominables cris et gargouillis dignes des horreurs racontées par les anciens autour du feu.
Argonne était fière et elle se battait pour recouvrer un honneur autrefois volé, un territoire jonché de cadavres innocents, la Charge des Jeunes ayant été l'abomination d'Isig dans les facéties les plus extrêmes de la guerre.
Alors que les troupes des forêts s'éteignaient, les Argonniens ne pillèrent point la capitale ou ne massacrèrent pas la population... Pour quelle raison ?... Cela pouvait être contraire à la brutalité des barbares du Nord.
C'est en cela que les contrées du Nord et du Sud étaient différentes. Le Nord s'était déplacé pour recouvrer son honneur et rendre un combat digne des armées des clans. Les armées de Gaize et d'Isig attendirent et dés que de nouvelles troupes arrivèrent, ils reprirent la charge afin de montrer qu'ils n'étaient pas ici pour s'enfuir comme des voleurs, avec le butin sous le coude et les chaînes autour des hommes et des femmes...
Argonne perdait ses derniers hommes dans la bataille, mais son honneur était retrouvé, une image certes différente surgirait d'entre les ouïe-dires et les racontotes dénuées de fondement et de réalisme.
Ayk Bannen perdait la vie loin de ses terres, mais dans ce paradis de verdure et d'opulence, digne de porter le nom Bannen.
Ainsi, les flèches pleuvaient de toute part, les armes s'entrechoquaient et les masses humaines se déchaînaient dans d'abominables cris et gargouillis dignes des horreurs racontées par les anciens autour du feu.
Argonne était fière et elle se battait pour recouvrer un honneur autrefois volé, un territoire jonché de cadavres innocents, la Charge des Jeunes ayant été l'abomination d'Isig dans les facéties les plus extrêmes de la guerre.
Alors que les troupes des forêts s'éteignaient, les Argonniens ne pillèrent point la capitale ou ne massacrèrent pas la population... Pour quelle raison ?... Cela pouvait être contraire à la brutalité des barbares du Nord.
C'est en cela que les contrées du Nord et du Sud étaient différentes. Le Nord s'était déplacé pour recouvrer son honneur et rendre un combat digne des armées des clans. Les armées de Gaize et d'Isig attendirent et dés que de nouvelles troupes arrivèrent, ils reprirent la charge afin de montrer qu'ils n'étaient pas ici pour s'enfuir comme des voleurs, avec le butin sous le coude et les chaînes autour des hommes et des femmes...
Argonne perdait ses derniers hommes dans la bataille, mais son honneur était retrouvé, une image certes différente surgirait d'entre les ouïe-dires et les racontotes dénuées de fondement et de réalisme.
Ayk Bannen perdait la vie loin de ses terres, mais dans ce paradis de verdure et d'opulence, digne de porter le nom Bannen.
Ardle Bannen- Nombre de messages : 35
Date d'inscription : 16/02/2008
Re: Une guerre sans vainqueur...
Te Kawana Jeu 13 Mar - 23:19
Un oriflamme aux couleurs vives se promener à travers la forêt, et à mieux y regarder, il s’agissait en fait d’une petite troupe, une vingtaine de soldat, et un vingtaine-unième homme, richement drapé, épée damasquiné à sa ceinture, d’ailleurs sûrement plus décoratif qu’autre chose. Il en était de même pour les gardes, armure de grande qualité, richement ornementé de motif gravé et dont le sillon qu’à laissé le ciseau est appliqué une couche d’or, et le métal ayant un reflet gris noir. Et leurs armes n’étaient pas en reste, tout aussi somptueusement décorées, mais au vue de leur métier, elles devaient être parfaitement équilibrées.
Mais alors que cette troupe continué à avancer à travers la forêt et plus précisément en direction d’Ai’Ishii, ils entendirent le fracas des armes, et le vingtaine-unième homme ne se fait pas prié pour lancer sa troupe au galop. Après plusieurs minutes de course, il tira sur la bride de son cheval, et ceux qui le suivirent en firent de même.
« Qu’est-ce que…. »
L’idée du banquet dans la capitale s’évapore à l’instant même où il posa les yeux sur le spectacle qui s’offrait à lui… Ai’ishii, le nœud capitale attaqué par ce qui semblait être des barbares, les gens venu du nord, après plusieurs dizaine de seconde à écarquiller les yeux, un des gardes s’approcha de l’homme richement vêtue
« Descendant… Qu’elles sont vos ordres… »
La phase de stupeur passé, le descendant plissa les yeux
« Envoyez le plus rapide d’entre vous pour aller mobiliser nos troupes, nous ne pouvons pas laisser la capitale tomber ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait… Un des cavaliers richement protégé se vit remettre d’autre gourdes ainsi que plus de vivre, sûrement pour se nourrir lui et sa monture. Le descendant rappela le chef de sa garde, lui montrant une direction de son doigt.
« Je veux que quelqu’un aille voir si l’ont peut rentrer dans le nœud en passant par la, voir si ces envahisseur n’ont pas attaquaient par la. »
Et un cavalier partit…
Les morts c’étaient entassé lorsqu’une armée lances pointé vers le ciel, les pointes de leurs armes réfléchissant les quelques rayons de soleil perçant la couche de feuille, le pas sur une cadence imaginaire. A regarder les traits des hommes en armes, ont pouvait se douter qu’il venait d’effectuer une marche forcée, et alors des cris se répercutèrent le long de la colonne, ou plutôt des ordres, la colonne venait de s’immobiliser.
Pour savoir ce qu’il se passait, il fallait se rendre au devant de cette colonne, le général dirigeant les troupes parlant à une troupe d’hommes engoncé dans des armures aux reflets noirs.
« Général Bia’ll, Le descendant Ai’Te vous fais savoir qui vous allez devoir prendre position sur la tranche que ses barbares ont attaqué, et de faire en sorte que le nœud ne souffre plus d’aucune attaque. Et ce malgré le fait qu’ils n’ont pas piller le noeud, elle reste une proie facile. »
L’interlocuteur se fit sèchement coupé par le dit général.
« Je m’en doute ! Bien que je ne sois pas Eil’Soy’Mirtes, je n’en reste pas moins un général, alors ne me prenez pas pour n’importe qui, croyez vous que j’ais été propulsé à ce grade à cause de mon ignorance dans l’art de mener une armée ? »
Le général ne put entrevoir l’expression de l’homme en face de lui, car gardant toujours le heaume cachant son visage. Sans même détourner son regard du cavalier, il ordonna d’un geste à son aide, d’appliquer les directives que venait de lui transmettre le message en armure.
« Sachez que vous n’avez nul besoin de me cracher votre venin à mon visage, et à l’avenir, je vous conseillerez de calmer votre susceptibilité, sachez que cette ordre vient directement du Descendant Ai’Te, je n’en suis que son simple messager, sur ceux, je vous souhaite une agréable journée… »
Et le groupe de cavaliers repartit vers la ville.
PS: "Eil’Soy’Mirtes" simplement un nom pour la garde de mon perso.
Mais alors que cette troupe continué à avancer à travers la forêt et plus précisément en direction d’Ai’Ishii, ils entendirent le fracas des armes, et le vingtaine-unième homme ne se fait pas prié pour lancer sa troupe au galop. Après plusieurs minutes de course, il tira sur la bride de son cheval, et ceux qui le suivirent en firent de même.
« Qu’est-ce que…. »
L’idée du banquet dans la capitale s’évapore à l’instant même où il posa les yeux sur le spectacle qui s’offrait à lui… Ai’ishii, le nœud capitale attaqué par ce qui semblait être des barbares, les gens venu du nord, après plusieurs dizaine de seconde à écarquiller les yeux, un des gardes s’approcha de l’homme richement vêtue
« Descendant… Qu’elles sont vos ordres… »
La phase de stupeur passé, le descendant plissa les yeux
« Envoyez le plus rapide d’entre vous pour aller mobiliser nos troupes, nous ne pouvons pas laisser la capitale tomber ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait… Un des cavaliers richement protégé se vit remettre d’autre gourdes ainsi que plus de vivre, sûrement pour se nourrir lui et sa monture. Le descendant rappela le chef de sa garde, lui montrant une direction de son doigt.
« Je veux que quelqu’un aille voir si l’ont peut rentrer dans le nœud en passant par la, voir si ces envahisseur n’ont pas attaquaient par la. »
Et un cavalier partit…
Les morts c’étaient entassé lorsqu’une armée lances pointé vers le ciel, les pointes de leurs armes réfléchissant les quelques rayons de soleil perçant la couche de feuille, le pas sur une cadence imaginaire. A regarder les traits des hommes en armes, ont pouvait se douter qu’il venait d’effectuer une marche forcée, et alors des cris se répercutèrent le long de la colonne, ou plutôt des ordres, la colonne venait de s’immobiliser.
Pour savoir ce qu’il se passait, il fallait se rendre au devant de cette colonne, le général dirigeant les troupes parlant à une troupe d’hommes engoncé dans des armures aux reflets noirs.
« Général Bia’ll, Le descendant Ai’Te vous fais savoir qui vous allez devoir prendre position sur la tranche que ses barbares ont attaqué, et de faire en sorte que le nœud ne souffre plus d’aucune attaque. Et ce malgré le fait qu’ils n’ont pas piller le noeud, elle reste une proie facile. »
L’interlocuteur se fit sèchement coupé par le dit général.
« Je m’en doute ! Bien que je ne sois pas Eil’Soy’Mirtes, je n’en reste pas moins un général, alors ne me prenez pas pour n’importe qui, croyez vous que j’ais été propulsé à ce grade à cause de mon ignorance dans l’art de mener une armée ? »
Le général ne put entrevoir l’expression de l’homme en face de lui, car gardant toujours le heaume cachant son visage. Sans même détourner son regard du cavalier, il ordonna d’un geste à son aide, d’appliquer les directives que venait de lui transmettre le message en armure.
« Sachez que vous n’avez nul besoin de me cracher votre venin à mon visage, et à l’avenir, je vous conseillerez de calmer votre susceptibilité, sachez que cette ordre vient directement du Descendant Ai’Te, je n’en suis que son simple messager, sur ceux, je vous souhaite une agréable journée… »
Et le groupe de cavaliers repartit vers la ville.
PS: "Eil’Soy’Mirtes" simplement un nom pour la garde de mon perso.
Te Kawana- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 02/03/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|