Rencontre d'Aiden et de Camille D'entrelacs

Tout avait commencé après que la seigneur Aiden est envoyé une missive à tous les seigneurs Faldiens sous le coup de la colère de voir si peu d'activité en Faldie. Voici ce qu'on pouvait lire sur ce message.

"Juste un message pour savoir si il y a des gens actif dans ce territoire qui aurait envie de participer et pas rester seul dans son coin car si c'est le cas on a du boulot pour vous.
Merci de répondre donc."

Ce message manquait vraiment de diplomatie et Camille ne tarda pas à lui répondre de la sorte :

"Cher Aiden,

J'ose espérer que tous les faldiens ne sont pas aussi rustres que vous. Pas une formule de politesse, pas une parole amicale, une écriture grossière dénuée de style, ... Allons mon ami, je pense que vous valez mieux que ça et j'apprécierai que vous fassiez l'effort quand vous vous adressez à moi.

Venons en au fait. Je dois vous prévenir que j'aime mon indépendance et souhaite la garder. Toutefois, il se trouve que Saint d'Eau répondra présent à votre appel. Je mettrai mes modestes compétences au service de la nation -dans la mesure du possible.

Je n'ai guère de talent de "Régisseur", mes dons sont plus d'ordre rhétorique et c'est avec joie que j'aiderai dans ce domaine.

J'attends votre réponse et souhaite qu'elle soit plus avenante que votre première missive.

amicalment,
C. d'Entrelacs."

Tealc ayant fini par se calmer et étant content de recevoir cette missive de cette nouvelle cité qu'il n'avait pas eu la chance de connaître lui adressa alos une nouvelle missive pour s'excuser.

Je tenais à m'excuser d'avoir été aussi rustre mais je dois avouer qu'à l'heure où j'ai envoyé cette missive aux seigneurs de Falde c'était sur le coup de la colère de voir que très peu de ses seigneurs ne répondaient présent pour défendre Falde contre les Ganondiens.
J'osais espérer voir plus de monde pour défendre l'honneur de notre territoire et venger les victimes de cette guerre mais visiblement ce n'était pas le cas.
L'usage de la plume n'est surement pas mon point fort mais je tenais à vous faire part de mes excuses et vous dire que j'accepterais volontier votre aide pour le bien de Falde.

J'ai moi même plus de talents en tant que stratège qu'en tant que diplomate.

Sur ce je vous salut.

Aiden.

Camille parcouru la lettre, un sourire doux au lèvres. Puis planta sa plume dans la chair tendre de son esclave pour lui écrire une nouvelle missive :

"Cher Aiden,

Vos excuses sont acceptées et vos efforts appréciés à leur juste valeur. Saint d'Eau est une ville neuve ; nous ne sommes que peu informés de ce qui se passe dans le grand monde mais je comprends votre juste courroux.

Je dois cependant vous dire que je ne partage pas votre point de vue. Les faibles doivent être écrasés quelsqu'ils soient, faldiens ou ganondiens. Je ne porterai pas le deuil de nos morts car c'est dans l'ordre des choses.

Je vous rejoinds par contre sur la nécessité de porter la guerre en Ganondie. Il est intolérable de voir des gueux aller à leur guise sur nos terres.

Je n'ai aucune capacité de "Régent" ; j'espère profiter de vos bons conseils et d'avoir une armée prospère afin de mener une guerre saine et efficace contre les faibles.

Amicalement, C. d'Entrelacs."

Tealc ne tarda pas à lui répondre encore une fois :

Chère Camille, si vous permettez que je vous appelle ainsi.

Si vous le souhaitez je serais ravi de vous envoyer un officier de mon armée et ami personnel qui pourra veiller à ceux que vos hommes recoivent un entrainement adéquat et aussi à vous son avis de fin stratège pour la mise en place de votre armée et son utilisation.
Il pourra également me faire part d'une quelconque présence armée aux portes de votre ville ma permettant ainsi de venir à votre secours si le besoin s'en faisait sentir.

Je serais également ravi de pouvoir vous rencontrer en personne un jour que ce soit dans ma cité ou dans la votre.

Salutations, Aiden.

Les yeux malicieux de Camille parcouraient les lignes manuscrites du Seigneur Aiden. Le trait s'affinait à mesure que les lettres arrivaient.

"Cher Aiden,

Il va de soi que je ne saurai vous refuser cette faveur maintenant que nous nous connaissons mieux. J'accepte avec joie votre proposition de recontre ; je pourrai enfin mettre un visage sur ces lignes que je lis. J'espère que vous êtes bel homme : je n'aime pas la laideur.

Saint d'Eau attend avec votre impatience votre Maître d'Arme. Nous souhaitons apprendre tout ce qui est nécessaire de lui. Soyez assuré qu'il sera traité avec tout l'égard dû à son rang et à son statut d'hôte.

Amicalement, C.d'Entrelacs."

Tealc se demandait aussi à quoi donc pouvait ressembler cette Camille qu'il prenait vraiment plaisir à lire. Il avait hâte de la rencontrer.

"Chère Camille,

J'ai également hâte de faire votre rencontre pour mettre un visage sur ces lignes que je lis avec un grand plaisir.
Pour ce qui est de ma beauté je ne pense pas être le mieux placé pour en parler vous me direz donc ce que vous en pensez à mon arrivée. J'espère vous plaire.
Je compte venir en personne accompagné mon maître d'arme chez vous si cela ne vous dérange pas.

Je ne me fais pas de souci pour lui vous semblez être une personne de parole qui sera respecter son hôte.

Sachez d'hors et déjà que si vous me trouvez à votre goût et que cela vous donne envie de venir visiter à votre tour ma cité vous y serez bien entendu la bienvenue.

A très bientôt.

Aiden"

Aiden avait rarement été aussi impatient de rencontrer quelqu'un. Peut être commençait il à tomber sous le charme de cette Camille.

"Cher Aiden,

J'espère que votre modestie n'a d'égal que votre charme et j'attends votre visite avec plaisir. Déjà mes gens préparent le Donjon de Saint d'Eau en votre honneur.

A vous voir prochainement C.d'Entrelacs."

L'échange continua alors entre ces deux là.

"Chère Camille,

Mon maître d'arme et moi seront pret à partir quand vous le souhaiterez. J'ai déjà demander à ce qu'on prépare mon cheval.

Je ne compte pas arriver les mains vides mais je ne souhaite pas m'étaler sur le sujet. J'espère que mon charme saura vous toucher.

A bientôt.

Aiden."

Leur rencontre se faisait de plus en plus précise à mesure qu'ils s'échangeaient des missives.

"Cher Aiden,

le plus tôt sera le mieux.

Au plaisir de vous voir, C.d'Entrelacs."

Aiden finit par lui répondre qu'il arriverait dans la soirée.

"Chère Camille,

Je tenais à vous annoncer que nous arriverons donc ce soir à la tombée de la nuit.

A ce soir.

Aiden"

Leur rencontre allait donc bientôt avoir lieu. Aiden sans doute sous le charme de Camille l'attendait en tout cas avec impatience.

_ Seigneur Aiden, enfin nous nous rencontrons" adressa Camille à Aiden tout en le dévisageant avec attention.

Aiden était arrivé sur les coups de midi avec une petite délagation tout juste constitué de quatres de ses meilleurs soldats, de son maître d'arme Talbios venu s'installer ici pour inculquer l'art de la guerre aux futurs soldats d'Entrelacs et d'un de ses fidèles serviteurs.
Aiden n'était pas venu ici dans le but de créer des liens commerciaux ou d'autres choses de ce genre mais par une envie irréprescible de mettre un visage sur ces mots qui l'avaient touché.

Il ne fut pas déçu en la voyant et resta un moment à la dévisagé. Elle était bien plus jolie qu'il ne l'avait imaginer et il resta un moment silencieux avant de répondre à Camille.
Il fit alors signe à son serviteur de lui amener le bouquet de fleurs blanches qu'il avait cueilli lui même au bord de la fontaine naturel, qui se trouvait à flanc de montagne derrière sa cité, où il aimait se reposer.

Il prit alors ce bouquet qu'il offrit à Camille.

Je suis heureux de vous rencontrer enfin. J'aimerais vous offrir ces quelques fleurs pour vous remercier pour votre chaleureux accueil. Vous dirigez une bien belle cité qui à mon avis deviendra vite une riche cité. Votre peuple avait l'air plutôt heureux et en bonne santé, cela montre que vous devez être un bon dirigeant.
J'aimerais vous présenter Talbios, il fut mon maître d'arme personnel lorsque j'appris l'art de l'épée. Je suis qu'il saura vous faire part de ses connaissances pour que vos futurs soldats deviennent de grand combattant.

Pour ma part, j'aimerais, même si je sais que c'est un peu cavalier, vous dire que je vous trouve vraiment charmante.

Suite à ces mots il finit alors par se taire attendant surement une réponse de Camille, lui qui avait cru comprendre que la beauté était vraiment importante pour elle, il espérait donc être beau à ses yeux.

Aiden était un jeune homme aux traits fin, le yeux d'un bleu claire et éclatant et les cheveux bruns. Il était vétu de son armure, son épée logée dans un fourreau assez simple sur son flanc gauche. Cette épée était le signe que Aiden était le seigneur de Malys, en effet cette épée était transmise de génération en génération et c'était le symbole de son pouvoir.
Aiden mesurait 1m76 il n'était donc pas très grand. Il n'avait pas l'air imposant mais à le regarder on pouvait voir qu'il semblait être vif et avoir une tête bien rempli. Il se tenait fièrement devant Camille. Une longue cape bleu foncée pendait derrière lui. Il portait de long gant en cuir.

_ Pour ma part, j'aimerais, même si je sais que c'est un peu cavalier, vous dire que je vous trouve vraiment charmante."



_ Charmante. C'est trop aimable Sire Aiden. Vous a-t on déjà dit que vous avez des yeux enchanteurs ? Sans doute un bon millier de fois ... mais je pense retomber dans le clicher. On dit que le regard est le miroir de l'âme ; vous me semblez être une bonne personne chevalier. Se tournant vers Talbios.
"Maître Talbios, c'est un plaisir que d'avoir une lame si éminente en nos lieux. Saint d'Eau est ravi de vous acceuillir, nous ne possèdons qu'une milice, mais je compte y remédier et engager d'ici peu des hommes d'armes."



_ Etes-vous marié chevalier ?



_ Excusez ma Dame de cour, Sire Aiden. Celle-ci a trop bu. Oubliez cette facheuse question.

Le banquet battait effectivement son plein et Aiden semblait passer une très agréable soirée aux côtés de Camille à regarder le spectacle qui se déroulait sous ses yeux.
Lorsque cette Dame Eloïse lui posa cette question il fut surpris un moment mais ne tarda pas à répondre ceci.

Ce n'est rien ne vous en faîtes pas vous pouvez la laisser me poser cette question. Je n'ai pas honte de répondre que je ne suis encore marié, ni fiancé d'ailleurs. Pour être franc malgrès le fait que vous trouviez mon regard enchanteur, ce qui me touche vraiment, je n'ai pas encore rencontré l'amour. Ayant perdu mon père alors que j'étais encore jeune j'ai eu très vite de grande responsabilité et ma jeunesse en a donc été d'autant raccourci. Je n'avais jusque là pas vraiment le temps de rencontrer des gens ou de sortir ayant beaucoup de travail à faire pour redonner à ma cité sa gloire d'antan. Maintenant que tout semble repartir dans l'ordre je me permet de prendre un peu de temps pour moi pour venir saluer mes voisins et qui sait rencontrer l'amour un jour.

*En disant ces mots il jeta un regard à Camille qui laissait entendre qu'elle ne l'avait pas laissais insensible et qu'il était sans doute sous son charme.*

J'espère que cette réponse vous satisfera *s'adressant à la fille lui aillant poser cette question.*

Alors que la fête touchait à sa fin, un homme ensanglanté entra dans la salle en courant. Aiden reconnu alors un de ses amis. Son visage s'assombrit alors il avait compris que quelque chose de grave avait du arriver.

Seigneur Aiden, Ma... Malys n'est plus... Ils ont tout détruit et seulement quelques habitants ont pu se cacher derrière la fontaine dans un renfoncement de la montagne. Je... crois qu'ils seront bientôt là. Vous devez fuir...

Aiden pris alors la parole.

Camille... J'aurais tellement aimer pouvoir vivre à vos côtés... Je n'avais encore jamais rencontrer une fille comme vous... Vous êtes si ravissante. Ce fut un plaisir pour moi d'avoir la chance de vous connaître.
Je ne vais pas fuir. Ils en ont très certainement après moi et je ne veux pas que quelque chose vous arrive à vous ou à votre modeste cité par ma faute.
Si j'en avais eu la chance de pouvoir vivre à vos côtés j'aurais pu vous donner toute l'amour que je porte en moi et que je sens déjà bien présente depuis que je suis à vos côtés.

Aiden se leva alors pret à se diriger vers les portes de la ville après avoir honoré Camille d'un tendre baiser sur la joue.

_ Qu'est-ce à dire Monsieur ? Pensez-vous un seul instant que je vais vous laisser partir alors que je sais pertinement les malheurs qui vous touchent ? Les lois de l'hospitalité sont strictes et je ne les baffouerai pas. Seigneur Aiden, Maître de Malys, Saint d'Eau vous a acceuilli et ne se dérobera pas à ses devoirs : nous ne laisserons vos ennemis vous approcher que lorsque le dernier de mes gueux ait été passé par le fil de l'épée.